Selon une intelligence artificielle, les chats pourraient propager de nouvelles souches de covid
Selon une intelligence artificielle, les chats pourraient propager de
nouvelles souches de covid
Et si les chats
étaient vecteurs de nouvelles souches de coronavirus ? D’après une étude
menée par des chercheurs britanniques avec l’aide d’une intelligence
artificielle, ces animaux domestiques seraient très perméables
aux coronavirus.
«Prédire les hôtes
mammifères dans lesquels de nouveaux coronavirus peuvent se développer». Voilà
le titre de l’étude publiée par des scientifiques de l’université de Liverpool
dans la revue Nature Communications le mois dernier. Elle consiste à déterminer
chez quelles espèces de nouvelles souches de coronavirus peuvent se développer,
détaille 20 Minutes.
L’équipe de chercheurs
s’est fait aider par une intelligence artificielle pour repérer les animaux
susceptibles de donner naissance aux futures souches de coronavirus. « Nous
voulons savoir d’où pourrait venir le prochain coronavirus, a expliqué Marcus
Blagrove, virologue de l’Université de Liverpool, à la BBC. L’une des façons
dont ils peuvent se développer est par recombinaison de deux coronavirus
existants : deux virus infectent la même cellule et ils se recombinent en un
virus « enfant » qui serait une nouvelle souche ».
Pour arriver à ce
résultat, l’équipe de chercheurs s’est aidée d’une intelligence artificielle
(IA) qui a repéré les animaux susceptibles de donner naissance à de futures
souches : « Nous voulons savoir d’où pourrait venir le prochain coronavirus.
L’une des façons dont ils peuvent se développer est par recombinaison de deux
coronavirus existants : deux virus infectent la même cellule et ils se
recombinent en un virus ‘enfant’ qui serait une nouvelle souche », a expliqué
Marcus Blagrove, virologue de l’Université de Liverpool, à la BBC.
Il y aurait ainsi « 30
fois plus de mammifères chez qui pourrait se produire une recombinaison du
Sars-CoV-2 et 40 fois plus d’espèces susceptibles d’avoir au moins quatre
formes de coronavirus en eux que ce qui a été observé à ce jour », peut-on lire
dans l’article de Nature Communications, qui relate l’étude.
Hôte potentiel pour 65
coronavirus
Et les résultats
risquent de faire tiquer les amoureux des félins puisque selon ces recherches,
le chat pourrait être un hôte potentiel pour 65 coronavirus, dont le Sars-CoV-2.
Parmi les autres mammifères concernés, ils ont trouvé le hérisson ou encore le
lapin de garenne.
Pour arriver à ces
conclusions, les scientifiques se sont appuyés sur une intelligence
artificielle, capable de traiter une quantité astronomique de données. Les
chercheurs ont croisé dans la machine des éléments biologiques relatifs aux
différents types de coronavirus ainsi que des données concernant des
mammifères.
Être perméable au
virus ne veut pas dire l’attraper
Mais « ça ne veut pas
dire qu’il faut arrêter de caresser son chat ! », a prévenu sur France 24 Maya
Wardeh, autrice principale de l’étude britannique. Si l’animal est
potentiellement très perméable au Covid-19, rien n’indique qu’il va forcément
attraper le virus. Marcus Blagrove, coauteur de l’étude, a souligné qu’une
recombinaison de coronavirus n’était pas forcément dangereuse pour l’être
humain. Certains ne causent qu’un rhume.